ÉVEILLER L’HUMANITÉ

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Nouvelle réalité

148 Jour férié à Venise
148 Jour férié à Venise

Pour créer un nouveau monde, il faut qu’il soit complètement nouveau. Il ne suffirait pas d’essayer de raccommoder les déficiences du monde actuel, tout en conservant ses aspects positifs, ou ceux qui nous semblent positifs. Notre vision du monde, ou de la réalité, est basée sur la principale caractéristique de l’esprit humain, la dualité. La dualité du bien et du mal, ce qui signifie la dualité de ce que nous ressentons comme agréable ou comme désagréable. L’être humain, dans son niveau de conscience actuel, ressent de l’avidité pour ce qui lui est agréable, qu’il juge comme bien, et de l’aversion pour ce qui lui est désagréable, qu’il juge comme mal. C’est toujours une perception subjective, car, à son niveau, il n’existe pas de réalité objective. Une réalité objective, c’est une réalité où les choses sont telles qu’elles sont, sans aucun jugement de bien et de mal, et donc sans aucune dualité. Il n’y a pas de qualités à promouvoir ni de défauts à éliminer, ce qui est la vision de notre réalité actuelle.

Il ne faut pas oublier que Dieu à chassé l’être humain du jardin d’Éden, du paradis, qui ressemblait à la nouvelle réalité à laquelle nos aspirons : en fait, elle serait une ancienne réalité perdue. Il l’a chassé parce qu’il avait mangé le fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, qui est l’esprit dualiste. Il l’a envoyé sur la Terre, dans une réalité duelle, où toutes choses ont deux aspects opposés, un aspect positif et agréable, et un aspect négatif et désagréable. C’est une réalité qui est moitié paradis et moitié enfer. Mais ces deux aspects sont inséparables, comme les deux faces d’une médaille, il est impossible d’avoir l’un sans l’autre. Il est donc impossible, dans cette réalité, de supprimer les aspects négatifs et de ne garder que les aspects positifs, et d’y recréer le paradis perdu.

Pour parvenir à imaginer une nouvelle réalité, et à partir de là à la créer, il ne faut pas simplement se détacher des aspects négatifs du monde actuel, mais aussi de ses aspects positifs, c’est-à-dire de toutes les aspects dualistes de notre réalité actuelle. Cette réalité, on ne peut pas l’améliorer ou la transformer, il faut la laisser mourir et en créer une nouvelle, c’est-à-dire qu’il faut repenser d’une autre manière ce qu’est la réalité. 

Notre réalité, c’est surtout tout ce que l’homme a créé, ou inventé, depuis son arrivée sur la Terre : ce qu’il a inventé pour se rendre la vie plus agréable et pour lutter contre ses aspects désagréables. C’est toujours le même processus dualiste d’avidité et d’aversion, de recherche de l’agréable et de suppression du désagréable. Mais cela n’a jamais marché, car il a toujours créé en même temps l’opposé. Et aujourd’hui nous sommes arrivés à un point où toutes les inventions, que nous avons créées pour augmenter notre confort et nous rendre la vie plus agréable, ont créé tellement d’aspects négatifs, qu’on appelle pour nous donner bonne conscience des effets secondaires, que ceux-ci menacent de détruire l’humanité.

La première paire de ces aspects dualistes qu’il y a lieu d’étudier en détails pour bien la comprendre, est celle de la vie et de la mort. En essayant d’améliorer et de prolonger la vie humaine, on est en train de créer la mort, non seulement de nombreuses autres espères vivantes, mais aussi de notre propre espèce.

Les autres aspects dualistes qui dominent notre société, ce sont principalement : la nourriture et les moyens de la produire et de la distribuer ; l’argent, comme monnaie d’échange et comme moyen de satisfaire nos besoins et notre avidité ; la technologie, un domaine très étendu : les premiers outils qui étaient aussi des armes, ceux qui devinrent les substituts de la paresse humaine (les machines), puis ceux qui ont permis la conquête du monde et de l’espace, et enfin ceux qui permettent aujourd’hui de conditionner et de manipuler les foules aux niveaux physique, émotionnel, mental et génétique ; la médecine allopathique qui, en essayant de soigner les symptômes causés par la nourriture et les autres inventions humaines a rendu l’homme de plus en plus malade et même inguérissable ; l’énergie nécessaire pour alimenter les inventions humaines, qui épuise les ressources naturelles et pollue l’environnement. 

 

10 août 2021, Khanom

Site créé par Pierre Wittmann