Écrire pour partager
Écrire, pour partager ce que j’ai appris, ce que j’ai observé, cela me semble une bonne activité pour moi. D’abord parce que j’aime écrire, j’aime apprendre et j’aime observer… donc je fais ce que j’aime et je me fais plaisir. En plus, en le partageant, j’aide les autres, ou leur apporte quelque chose. Et simplement en le faisant, je nourris l’inconscient collectif, et j’élève le niveau de conscience de l’humanité. Donc j’aide le monde et je participe à la co-création du changement, et d’un monde nouveau. Et si cela n’a pas un résultat immédiat, au moins je plante des graines. Cela me semble favorable, et probablement une raison valable de me surpasser, malgré les obstacles et les difficultés qui vont se trouver sur mon chemin.
Par cotre, je crois qu’il faut que je cesse complètement de vouloir partager des vidéos et d’autres informations. J’ai essayé de nombreuses fois depuis des années ou des décennies, et ça n’a jamais marché, cela a même souvent créé beaucoup d’hostilité.
J’avais même créé un site de liens, avec des centaines de vidéos « intéressantes », qui n’a eu aucun succès… j’ai cessé de le mettre à jour.
Je ne devrais partager que des choses que j’écris moi-même, comme je fais sur mon blog, mais plus aucune info de deuxième ou de nième main, dont la véracité et la validité sont toujours discutables.
D’ailleurs, je n’en regarde pas tellement, même si j’en ai beaucoup regardé l’année dernière, beaucoup trop. Je me suis rendu compte que les nouvelles soi-disant alternatives étaient très toxiques aussi, peut-être tout autant que les journaux ou la radio, que je ne regarde ou n’écoute plus depuis des décennies, ou la TV que je n’ai jamais regardé. Je n’ai jamais eu de TV et mes parents non plus.
À ce propos, j’ai retrouvé ce petit texte écrit l’an dernier :
« Je ne suis pas, et n’ai jamais été, un militant, je n’ai jamais participé à des groupes contestataires ni à des manifestations collectives. Ce n’est pas mon truc. Je ne pense pas que Dieu fait des erreurs qu’il y a lieu de rectifier. Si le monde est tel qu’il est, c’est parce que c’est comme ça qu’il doit être. Le Plan divin est parfait tel qu’il est, mais la plupart des gens ont une vision trop limitée pour le comprendre. La vision du monde que nous avons est une perception complètement subjective : il n’existe pas de monde objectif !
« Ces derniers mois, j’ai regardé beaucoup de vidéos de ceux qui critiquent le monde actuel et militent pour le changer. Je pensais que j’apprendrais quelque chose, mais j’ai ingurgité beaucoup d’informations, souvent contradictoires, et dont la véracité reste souvent discutable. J’ai trouvé que c’était pour moi une nourriture toxique, même si les nouvelles des médias, que ne regarde jamais, sont peut-être encore plus toxiques. Comme je n’ai pas envie de m’impliquer dans ce genre d’actions, j’ai cessé maintenant depuis plusieurs semaines de regarder régulièrement ce genre de vidéos, et je me sens beaucoup mieux.
« Je ressens profondément que ce n’est pas dans cette direction que se situe ma mission de vie (si on a une mission de vie ?). Mais je comprends que certaines personnes soient attirées dans cette direction (qui appartient aussi au Plan divin, bien sûr). Ma contribution au monde se situe à un autre niveau : je préfère y apporter de la lumière plutôt que de combattre l’ombre. »
Je ne suis pas sûr que ce soit une si bonne chose de tomber dans le syndrome de Jésus (penser qu’on doit aider les autres ou sauver le monde).
Je ne crois pas que faire circuler des informations douteuses soit ce que j’ai à faire. Partager ce qu’on trouve (article ou vidéo) sans avoir à créer du contenu par soi-même, c’est ce que font les gens sur Facebook : c’est diffuser les idées des autres sans s’impliquer, et si possible sous un pseudonyme. Il vaudrait mieux faire circuler de la beauté et de la lumière.
Si on veut faire circuler des idées, pourquoi pas, mais alors des idées qui transcendent les contingences momentanées que traverse l’humanité en ce moment, des idées qui transcendent l’espace et le temps de ce début du 21ème siècle dans les pays les plus décadents, mais qui resteront toujours pertinentes, dans une intemporalité cosmique, comme les écrits des grands sages du passé.
25 mars 2021, Khanom